Nous y allions tous. Nos hommes politiques sont incapables de penser à la valeur de la vie humaine, mais nous non plus. Et l’enfant est né pendant le voyage, dans la charrette. Vous vous souvenez de ce film où l’on tuait une vache ? Là-bas, je me sentais un homme libre. ! Nous avons également appelé Tchernobyl, mais personne ne répondait. Elle avait 25 km à faire, rien qu’à l’aller. À Malinovka : 59 curies. Dans le bus, nous étions une quinzaine, tous des officiers de réserve. Pour Tchernobyl, il faudra bien répondre un jour, comme pour 1937. Aucun d’entre nous n’avait de doute quant au fait qu’on pouvait nous emprisonner pour refus d’obéissance. Enveloppe le chiffon et la serpillière (177), dans un sac en plastique et jette-le. Vous embrouillez les gens. À 15h30, nous avons appris qu’il y avait eu un accident à la centrale de Tchernobyl… Le soir, pendant la demi-heure de trajet de retour à Minsk, dans l’autobus de service, nous avons gardé le silence ou parlé de sujets extérieurs. Je n’ai donc pas vu comment on tuait des gens. Pour nous, citadins, l’appartement est une machine pour la vie, mais pour eux, la maison représente un monde tout entier. Le zampolit nous a réunis pour nous parler. Résumé établi par Bernard Martial (professeur de lettres en CPGE) T raduit du russe par Galia Ackerman et Pierre Lorrain J’ai lu n°5408. Deux mois plus tard, sa maman m’a appelée pour me dire qu’elle était en train de mourir. Plusieurs n’avaient même pas pris leur rasoir car ils étaient certains de n’y aller que pour quelques heures. Sous le pouvoir soviétique, nous étions forts, le monde entier avait peur de nous, avait les yeux fixés sur nous ! Elle avait dû comprendre. » Vous vous rendez compte ? Si quelqu’un avait vu l’évacuation d’en haut, il aurait pensé que la Troisième Guerre mondiale venait de commencer. À travers toute l’Histoire, il n’y en a pas eu d’autre, et il n’y en a toujours pas, pour l’instant… Ma mère travaillait à l’état-major de la défense civile de la ville. « Vous voyez, les gars, il y a des décombres sur le toit. Ces filles ne pourront jamais être mères. Je me souviens d’images d’une grande beauté. Mais nous recevons de (203) la terre de toute la Biélorussie. Elle brille dans le noir. Nous leur avons parlé de la radiation très élevée. S’il y avait une autre explosion, tout recommencerait. Dans notre cercle, quelqu’un a sombré dans la boisson, une autre est entré au parti, pour faire carrière. C’était une forme de protestation. Dans notre for intérieur, nous sommes des fatalistes et non des pharmaciens. On nous emmenait dans la région de Leningrad. Rangez votre appareil ou je le casse. Avant cela, les scientifiques étaient des dieux, maintenant, ce sont des anges déchus, des démons ! Le soir du même jour, la voisine nous a apporté des cachets qu’elle avait eus par l’un de ses parents qui travaillait à l’Institut de la physique nucléaire et lui avait expliqué comment les prendre. Une enquête a été ouverte. Qu’est-ce qui s’est ouvert en nous ? C’était une vraie internationale : des Russes, des Biélorusses, des Kazakhs, des Ukrainiens. (222) Mais c’est aussi une sorte de barbarie. J’ai demandé au représentant du comité de district du parti, qui nous accompagnait si le tractoriste était protégé par un masque. Même quand on frôle la mort… ». On nous a dit que nous pourrions avoir de nouveau des enfants au bout de cinq ans. Les gens se tenaient en un énorme demi-cercle. Il a prétendu que le type avait reçu une lettre de sa famille : sa famille le trompait. On aurait pourtant bien pu trouver des moyens d’agir ! « De quoi parlez-vous, professeur ? Nous habitons ici ! L’État bénéficie d’une priorité absolue. Un physicien, docteur ès sciences, spécialiste du nucléaire… comme il était insouciant ! Nous avions peur de parler de ce qui venait de se passer. Muslims regard this as a profound act of worship. Nous ne sommes pas capables de la concevoir. Nous avons deux États séparés par des barbelés : la zone elle-même et le reste. Sur les filtres à air, elle avait augmenté de 200 fois. dépasse la Kolyma, Auschwitz et l’holocauste. Les gens continuaient à travailler comme si de rien était. De la même manière que quelques personnes se sont révélées capables de nous assassiner. J’ai un sens du devoir très développé. Mais, dans ce cas, allez donc nettoyer l’asphalte ! Je ne suis pas le seul… En tant que soldat, je fermais les maisons des gens et il m’arrivait d’y pénétrer. Il s’agit d’une réédition russe, non remaniée par rapport au texte original de 1985. Ce n’est que plus tard que j’ai lu la Bible… Et que j’ai épousé une deuxième fois la même femme. Un grand empire ! Alexievitch S (2004) La supplication: Tchernobyl, chronique du monde après l’apocalypse, traduction de Galia Ackerman et Pierre Lorrain, Éditions J’ai lu Anderson NB (2011) Special issue: psychology and global climate change. Sous la démocratie, on nous vend des friandises et de la margarine aux dates dépassées, des jeans usés, comme aux indigènes qui viennent à peine de descendre des arbres. … Nous sommes arrivés dans le village non évacué de Tchoudiany : 149 curies. De Gorbatchev et de Ligatchev. C’était tout de même un homme normal. Qu’est-ce que vous notez là ? Elle avait dû comprendre. La population avait reçu des doses de plusieurs dizaines de milliers de fois supérieures à celles des soldats qui gardent les zones d’essais nucléaires ! Il y avait une nouvelle situation d’exception pour justifier la pénurie et le rationnement. Où fuir ? Allions-nous vaincre les Américains ? (210). Seuls peuvent comprendre ceux qui ont fait la guerre. Les paysans n’avaient rien à faire ni du tsar, ni du pouvoir soviétique, ni des vaisseaux spatiaux, ni des centrales nucléaires, ni des meetings dans la capitale. Ce résumé factuel ne remplace pas la lecture du texte intégral dont il ne prétend pas reproduire les qualités littéraires. Ceux-là attendaient un miracle… Nous autres, Biélorusses, nous n’avons jamais eu d’éternité. Un conte. Une bouteille pour chaque homme, c’est une beuverie ; une demi-bouteille, c’est un remède… contre les radiations… Pourquoi ne notez-vous pas cela ? L’intelligentsia locale. À cette époque, notre famille a décidé de ne pas économiser sur la nourriture. La mort m’est incompréhensible. Et ce n’était qu’en passant que nous nous demandions pourquoi nous n’avions pas de dosimètres, pourquoi on ne nous donnait pas de comprimés par prophylaxie, pourquoi nous n’avions pas de machines à laver pour nettoyer nos vêtements de travail tous les jours et non deux fois par mois. Une chose terrible venait de se produire et aucune information n’était disponible : les autorités et les médecins se taisaient. Il faut immédiatement traiter préventivement à l’iode toute la population et évacuer ceux qui vivent à proximité de la centrale. C’est aujourd’hui que la science de l’énergie nucléaire est humiliée et couverte de honte. Faites-nous repartir chez nous. Les évacués de Tchernobyl ont été déplacés « en Europe », dans des bourgades de type européen. La version profane de « la fin du monde » est implantée dans les consciences depuis la révolution industrielle du XIX. Je ne créerai, jamais de spectacle sur Tchernobyl, de la même manière que je n’ai jamais mis en scène de spectacle sur la guerre. Le fond de la radiation est normal. Il a dû recevoir un coup de fil du Kremlin, de Gorbatchev : Surtout pas de vagues, ne semez pas la panique, il y a déjà assez de bruit autour de cela en Occident. Même lorsque la dernière ogive sera détruite. Ce sont des gens privés d’immortalité qui en tuent d’autres. Partout des tueries, en Tchétchénie, en Bosnie. Aujourd’hui, je crois que le monde tridimensionnel est déjà trop étroit pour l’homme moderne. La Supplication : Tchernobyl, chroniques du monde après l'apocalypse (en russe : Чернобыльская молитва. Je me suis approché pour leur parler. Mais si j’avais osé annuler la manifestation du Premier Mai ! Là encore, le livre se fonde sur les témoignages de plusieurs centaines de soldats, d’officiers, de veuves de guerre… Cette fois-ci, le sujet étant encore tabou en Russie, et Svetlana Alexievitch brisant le mythe du soldat soviétique apportant la « civilisation » à un pays arriéré, ce livre lui vaut une convocation devant la justice. 12 citations de Svetlana Alexievitch - Recueil de citations et de pensées de Svetlana Alexievitch issues de ouvrages, discours et livres. On ne pouvait pas acheter le cercueil ! » On exerçait aussi des pressions sur les employés de l’Institut. « Quelle radiation ? Je ne pourrai jamais monter un spectacle sur la guerre…Nous avons donné un spectacle très joyeux dans la zone de Tchernobyl. On dit que la radiation n’a pas de couleur, mais les flaques étaient vertes ou jaunes, fluorescentes. Pendant les années 50 et 60, les physiciens du nucléaire étaient considérés comme une élite…C’était cela, l’extase. « Qu’est-ce que tu as à nous bourrer le crâne ? Sans rien annoncer et sans semer la panique. Tu es en âge de te marier. Olga avait une petite sœur. Il fonctionne cinq minutes. Certains sont devenues des stars. On les vendait aux kolkhozes, mais ceux qui en voulaient pouvaient les prendre pour leur consommation personnelle. 11. Deux sont tombés malades, alors il s’en est trouvé un pour dire : « J’y vais ! Tu as prêté serment, tu as embrassé le drapeau, tu es donc obligé. (199). Une introduction générale qui situe le thème dans l'histoire de la pensée et analyse les différentes problématiques qu'il recouvre. Personne n’a applaudi… Mes étudiants ont été bouleversés. Et l’odeur de la forêt me donne le vertige, je la perçois encore plus fortement que la couleur. Tableau des oeuvres, 2e partie. La première annonça qu’elle partait le lendemain avec ses enfants, chez ses parents. J’en avais le souffle coupé. Chez nous, il n’y a que l’homme au fusil ou l’homme à la croix. fonctionnait, on brouillait les radios occidentales. Résumé établi par Bernard Martial (professeur de lettres en CPGE) T raduit du russe par Galia Ackerman et Pierre Lorrain J’ai lu n°5408. Je m’arrête devant elle pour ne pas perdre la raison. me disait-on alors. Plus de 3.000. Nos hommes, au moins, sont de vrais hommes, courageux ! On ne m’a même pas autorisé à faire un saut à la maison pour prévenir ma femme. » Alors tout le monde est rentré dans le rang. ? Si vous ne pouvez pas assurer notre sécurité, nous partons. Tout part, s’évanouit, nos sentiments changent… Avant l’opération, je savais déjà que j’avais un cancer. (Tout en parlant, il étale des photos un peu partout.) Vous vous rendez compte de l’étendue de ce pouvoir illimité d’une personne sur quelqu’un d’autre. Elle a été l’une des premières à apprendre ce qui s’était passé. 200 curies… 300 curies… » Je vois les grands-mères changer à vue d’œil. Nous n’avons rien, à part la souffrance. » Cela serait devenu une affaire politique. Il racontait l’histoire d’un soldat muet qui accompagnait une Allemande enceinte, engrossée par un soldat russe. Nous n’avions pas le droit de laisser échapper un seul détail. « Quelle radiation ? Alors, que devaient penser les autres ? J’ai eu soudain une crise de rage… Au diable les secrets ! Nous, l’intelligentsia locale. « À Tchernobyl ! Résumé et citations, 9e partie, p. 200 à 227. Ma femme travaillait elle-même pour notre Institut. Soudain arrive l’ordre de former une nouvelle équipe et de l’envoyer sur le toit. Une terre sur laquelle il est impossible de (185) semer, un portillon fermé à clef, des paysans produisant encore de l’alcool qu’ils nous vendaient… Car nous avions beaucoup d’argent : trois fois le salaire mensuel plus des frais de séjour multipliés par trois. Il fallait sauver les gens, les évacuer d’urgence ! Il agissait selon les plans de la C.I.A. Mes ancêtres étaient des Cosaques. Vous avez oublié… À l’époque, les centrales nucléaires, c’était l’avenir. Même si ce n’est que dans 50 ans ! Ils pouvaient également ouvrir une information judiciaire pour activités antisoviétiques, ou pour escroquerie, par exemple, à cause d’une caisse de clous qui n’avait pas été enregistrée par l’économe de l’Institut. Le jeune gars était au volant nous a dit qu’il transportait de la terre radioactive. Je me suis mise à avoir peur. J’ai le caractère cosaque. Et tous nos (221) doutes se dissipaient. Nous avions notre petit cercle. L’auteur . Chacun faisait son choix. Ils mesuraient la radiation jusque dans le borchtch et les boulettes de viande. Même s’ils sont vieux, même s’ils sont morts ! Ma vision a changé… Je suis allée dans la zone dès les premiers jours. J’y avais moi-même enseigné. Nous n’avions plus besoin de la vérité. Ils étaient bien pour nous, les gens simples. Si nous ne les sauvons pas ! La vodka était plus appréciée que l’or. Ils ne sont pas encore nés et nous avons déjà peur. Nous avons considéré que c’était notre devoir. Soudain arrive l’ordre de former une nouvelle équipe et de l’envoyer sur le toit. Nous étions habitués à attendre qu’on nous dise les choses, qu’on nous les annonce. Je n’avais pas envie de rester assis sur une chaise. Chacun attendait un coup de fil, un ordre, mais n’entreprenait rien de lui-même. L’une était médecin, les deux avaient des enfants. Après vérification, tout était normal. Ce jour-là, je n’ai pas eu la force de me rendre à l’hôpital. , en nous isolant de ce qui nous entourait. J’ai été convoqué : « Sais-tu faire la différence entre l’essence et le gasoil ? Plus tard, on a menacé ceux qui buvaient de rempiler pour une autre période. Le commandant allume un moniteur de télévision. La nature renaît mais la dépression règne. Traduit dans une vingtaine de langues [32], ce livre reste cependant toujours interdit en Biélorussie. Tu recevais un verre de vodka et du tabac. Même la plus propre, la plus blanche qui soit. La Supplication : Tchernobyl, chroniques du monde après l'apocalypse de Svetlana Alexievitch On ne peut pas dire que l’on dissimulait les choses volontairement. Et vous prenez des photos. (194) Nous avons passé la nuit à la gare. Nous allons tous bientôt mourir ! L’art, c’est l’amour, j’en suis convaincue ! Qu’ils en soient malades… Dans les premiers jours, alors qu’on n’avait pas encore montré la moindre photo, je m’imaginais déjà tout ce que cela pouvait être. À 15h30, nous avons appris qu’il y avait eu un accident à la centrale de Tchernobyl… Le soir, pendant la demi-heure de trajet de retour à Minsk, dans l’autobus de service, nous avons gardé le silence ou parlé de sujets extérieurs. Nous n’éprouvons aucune crainte. Soudain, la Terre est devenue petite. Des familles entières y passaient leurs vacances, en camping. Y avait-il eu un accident, à l’Institut ? Si la radiation atteignait tant de curies, il fallait cuire la volaille dans l’eau salée, jeter l’eau aux égouts et ajouter la viande à celle des pâtés et des saucissons. Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés. Notre avenir… Je suis un homme de mon époque, pas un criminel. Notre éternité, c’est Tchernobyl… Et nous, nous rions ! Autres citations : Pour neutraliser les radiations, on vous avait donné une… Pour neutraliser les radiations, on vous avait donné une pleine valise de vodka.La Supplication - Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse (1997)Citations de Svetlana Alexandrovna AlexievitchSvetlana Alexandrovna Alexievitch J’avais envie de prier… C’est parce que je voulais me rappeler tout cela que je me suis lancé dans la photo… Voilà mon histoire… Dernièrement, je suis allée à l’enterrement d’un ami qui était là-bas. Des serviettes blanches pendent sur les poteaux pourris autour de zone, comme sur des croix. C’est horrible à reconnaître… Dans la zone… On pénètre dans une maison comme dans le château de la belle au Bois dormant. Je pensais qu’il ne me restait que quelques jours à vivre et je n’avais pas envie de mourir. C’était l’époque où l’on commençait à relâcher les rênes et cela nous procurait une joie intense. Parce que la zone, ce ne sont pas des rems, des curies, des microröntgens. On nous a dit que nous pourrions avoir de nouveau des enfants au bout de cinq ans. , mais pour eux, la maison représente un monde tout entier. Pour eux, c’est le synonyme de justice. Je lisais… J’imaginais… tout le pays a vu le film Neuf jours d’une année, consacré aux atomistes soviétiques. La Supplication Svetlana Alexievitch Numilog EBook. mais des condamnés qui en veulent à l’humanité entière à cause de leurs problèmes, qui, dans la peur, qui veulent le retour du communisme…. J’avais sur mon bureau des dizaines de demandes de volontaires qui voulaient venir à Tchernobyl. La connaissance restera… Vous vous bornez à poser des questions, et moi, j’argumente tout le temps. » Vous vous rendez compte ? Résumé et citations, 9e partie, p. 200 à 227. sVetLana aLexieVitcH, La suppLication 73 Fiche 7 – L’auteur et le contexte historique et culturel de La Supplication 75. Nous faisions tous partie du système. Nous arrivions dans un village à bord d’un minibus allemand qu’on avait offert à notre fondation. Une voisine m’a dit en chuchotant que Radio Liberty parlait d’un accident à la centrale nucléaire de Tchernobyl. On envoie un robot japonais. Les rayons du soleil ne pourront plus arriver à la surface de la terre, ce qui provoquera une réaction en chaîne : il fera de plus en plus froid. Vous ne devinez pas où ? Citations 14. Ce n’est plus de la tromperie. « Le radiologue est venu et m’a seulement conseillé de ne pas faire sécher les langes dehors. Je lisais… J’imaginais… tout le pays a vu le film, , consacré aux atomistes soviétiques. Cela sentait la cire. J’ai vu comment d’autres gens se conduisaient. » Il y a du romantisme dans ces mots. C’est aujourd’hui que la science de l’énergie nucléaire est humiliée et couverte de honte. Voilà bien le caractère biélorusse…Nos dieux sont des martyrs. Si je revois cela, si j’y pense, je vais tomber malade et mourir. » … À l’époque, avec cinquante roubles, on pouvait se payer un beau costume. On me téléphonait à la maison, pour me menacer : « Arrêtez de faire peur aux gens, professeur. Il faut montrer la guerre de manière si horrible que les gens vomissent. On était désemparés. Ils ont vaincu ! Les plus forts étaient la peur et l’impression d’outrage. » J’avais des chiffres, des cartes. » dis-je à nos hôtes. On écrit dans les journaux que les communistes étaient coupables, car ils construisaient des centrales de mauvaise qualité, par souci d’économie, et ne prenaient pas en compte les vies humaines. D’ailleurs, pourquoi tant de souffrance ? Il m’annonça en passant en passant que, pour le Premier Mai, il emmenait ses enfants chez ses beaux-parents, dans la région de (178) Gomel… À un jet de pierre de Tchernobyl ! Le CAS' NARD (journal de Bernard Martial). Хроника будущего) est un récit et essai de la journaliste et écrivaine biélorusse Svetlana Aleksievitch, lauréate du prix Nobel de littérature en 2015, consacré à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl survenue en 1986. C’est ma femme qui s’en est chargée. m’est incompréhensible. Les aiguilles des appareils enregistreurs restaient bloquées au maximum, mais personne (219) ne comprenait rien. Il comprend : 1. Author pages are created from data sourced from our academic publisher partnerships and public sources. Je ne suis pas un homme de plume, je suis physicien. Et lui leur répond : « Eh oui, j’ai tout perdu, mais que de souris crevées ! Les réfractaires ont tenu conseil et ont fini par accepter. C’est notre peuple. Je l’ai quittée et je l’ai retrouvée une fois de plus dans ce monde.
800 Hornet 2020, Hôtel Madrid Guéthary, Pâte à Choux Inratable, Offre Princesse Flore, Tente Trekking 2 Places, Cuba Animaux Dangereux, Documentaire Histoire 2020, Chaconne Bach Piano,